MEADOWS. Il y a une vingtaine d'années, ce n'était guère plus que deux vaches, quelques biquettes et un petit village éteint qui devait son nom aux nombreux prés qui l'entouraient. Aujourd'hui, c'est une ville dynamique où le mot crise ne se prononce pas, excepté pour faire rire les gens. Régie par le travail et dirigée dans l'ombre par ses plus grandes entreprises, Meadows accueille des gens de tous métiers et tous horizons mais renvoie chez eux tous ceux qui se complaisent dans l'oisiveté et l'inactivité.
Où vous travaillez et quel est votre métier font partie de votre identité et les rumeurs circulent très vite grâce au réseau communautaire de la ville. Quel que soit le degré de récrimination de vos actes, tout va bien pour vous tant que vous avez un emploi.
Mais il ne faut pas croire que tout le monde ici est un travailleur sérieux. N'ouvrez pas le placard à balais sans toquer avant, vous risqueriez de déranger deux personnes s'étant caché là pour quelques travaux pratiques sur l'anatomie humaine. Dans les toilettes, vous croiserez peut-être quelqu'un qui prend du diz, une drogue aphrodisiaque qui décuple la stimulation sexuelle. Les ruelles sombres de Meadows ne sont pas toujours sûres non-plus, squattées par des personnes qui distribuent la violence gratuitement...
Meadows, de nos jours, compte toujours ses deux vaches et ses quelques biquettes mais s'est transformée en une ville où tout est devenu possible.